Le dispositif Girardin permet une réduction d’impôt jusqu’à 25 % en finançant des projets ultramarins. Découvrez comment ce levier fiscal, performant et sécurisé, peut enrichir votre conseil patrimonial et soutenir le développement local.
Girardin : un outil fiscal performant et éthique
Le dispositif Girardin est un levier puissant pour réduire l’impôt sur le revenu jusqu’à 25 %, tout en finançant des projets concrets en outre-mer. Chaque année, plus de 30 000 contribuables en bénéficient, alliant performance fiscale et impact économique local. Accessible dès 3 000 € d’impôt à optimiser, il s’adresse à un large public.
Ce dispositif repose sur un principe simple : le contribuable verse une subvention à un projet ultramarin (agricole, industriel ou logement social), en contrepartie d’une réduction d’impôt supérieure au montant investi. Par exemple, une aide de 8 500 € peut générer une réduction de 10 000 €, soit un gain net de 1 500 €.
Un gain fiscal immédiat et répétable
L’un des atouts majeurs du Girardin est sa logique « one shot » :
- La réduction d’impôt est acquise dès l’année de l’investissement.
- L’opération peut être renouvelée chaque année pour réitérer l’avantage fiscal.
- Aucune distribution de dividendes ni récupération de l’apport n’est prévue : l’investissement est réalisé à fonds perdus.
Ce mécanisme offre une optimisation fiscale annuelle simple et répétable, avec un taux de gain attractif (jusqu’à 25 %). Il est particulièrement adapté aux contribuables recherchant une réduction d’impôt immédiate et maîtrisée.
Les risques à maîtriser
Bien que performant, le dispositif Girardin comporte des risques spécifiques :
- Reprise de l’avantage fiscal : En cas de non-respect des conditions d’éligibilité (conservation des parts pendant cinq ans, réalisation effective du projet).
- Défaillance de l’exploitant : En cas de faillite, d’arrêt d’exploitation ou de non-réalisation du projet financé.
- Montage non conforme : En cas d’erreurs administratives ou juridiques du monteur.
Cependant, ces risques restent marginaux (moins de 0,1 % de contentieux) grâce à un encadrement réglementaire strict. Les monteurs agréés doivent respecter une charte déontologique, incluant une assurance RC Pro, un enregistrement préfectoral, et une certification des comptes par un commissaire aux comptes.
Garanties et diligences pour sécuriser les opérations
Pour sécuriser les opérations, les monteurs doivent fournir :
- Une assurance couvrant leur responsabilité civile professionnelle.
- Un enregistrement préfectoral de leur activité.
- Une certification annuelle de leurs comptes.
- Un suivi local effectif des projets aidés.
Les conseillers patrimoniaux ont, quant à eux, un rôle clé à jouer :
- Vérifier l’expérience et les garanties du monteur.
- Contrôler l’éligibilité du projet et sa procédure de mise en place.
- Privilégier les montages en SAS, qui limitent la responsabilité des investisseurs.
- Examiner la cohérence économique du projet et son impact local.
Un levier stratégique pour le conseil patrimonial
Le Girardin est bien plus qu’un outil de défiscalisation : c’est un levier de conseil alliant performance fiscale, utilité économique et engagement citoyen. Dans un contexte de pression fiscale croissante, il permet de réduire significativement l’imposition des clients tout en soutenant des projets concrets en outre-mer.
Pour les Conseillers en Gestion de Patrimoine (CGP), le Girardin offre une opportunité rare : proposer une solution fiscale performante, sécurisée et porteuse de sens. Bien maîtrisé, il enrichit l’arsenal des outils de conseil, tout en répondant aux attentes croissantes des clients en matière de transparence et d’impact social.
En conclusion, le dispositif Girardin mérite une place centrale dans la stratégie patrimoniale. Il incarne une solution gagnante : réduire l’impôt de manière significative, tout en contribuant au développement économique des territoires ultramarins.